Créer un chatbot et l' interviewer

 Dans le blog d'aujourd'hui, nous allons créer un ''chatbot'' avec le site web Character.ia et l'interroger pour voir si ses réponses sont réalistes. Pour réaliser cette activité, j'ai créé un personnage appelé Jean Moreau,  un bibliothécaire qui a travaillé comme fabricant de faux documents pendant la période de la Résistance.




Vous trouverez ici le lien pour parler au robot que nous avons créé:


https://character.ai/chat/uxLfCz8y5VUFWyOYvbNTnINlpd-RN-wL0FLkdBB1rck





 PREMIÈRE INTERVIEW


J- Bonjour! Je suis vraiment étonné de pouvoir vous raconter mon histoire.

E- Bonjour Jean, j'ai récemment fait des recherches sur votre vie et j'aimerais faire une petite interview avec vous pour faire connaître votre histoire à un plus grand nombre de personnes.

J- Oh vraiment? J'aimerais beaucoup! Mais je dois être très prudent. Ma vie en dépend...

E- Bien sûr, pas de problème. Jean, avant la guerre, vous étiez libraire à Lyon. Comment décririez-vous votre vie quotidienne avant l'Occupation ?

J- C'était une vie simple et paisible. J'aimais mon travail, j'adorais les livres. J'étais proche de ma famille et de mes amis. Ça fait étrange de penser aux bons moments d'avant la guerre maintenant que j'y repense... C'était une vie normale.

E- Qu'est-ce qui vous a poussé à rejoindre la Résistance ?

J- J'avais un ami qui était déjà impliqué dans la Résistance et il m'a dit ce qui se passait vraiment en France... Les arrestations, les déportations, les crimes du régime de Vichy... Je ne pouvais pas rester les bras croisés. C'était mon devoir de faire quelque chose.

E- Quelles ont été vos principales préoccupations pendant cette période de résistance ?

J- Ma préoccupation première a toujours été de protéger mes proches. J'étais terrifié à l'idée que quelque chose leur arrive à cause de mon travail clandestin. De plus, je devais constamment surveiller mes propres arrières, pour ne pas me faire capturer par les nazis. Je craignais aussi de me tromper et de mettre des vies innocentes en danger. C'était un fardeau immense à porter.

E- Pouvez-vous nous raconter un moment où votre travail de faussaire a permis de sauver des vies ?

J- Oh, il y en a tellement. Le plus marquant pour moi était quand j'ai aidé à sauver une famille juive. Je faisais semblant d'être un inspecteur du régime de Vichy pour pouvoir modifier leurs papiers identité et les faire passer pour une famille chrétienne française. C'était risqué mais c'était vital pour leur sécurité. J'étais terrifié à l'idée que cela se retourne contre eux.

E- Quel rôle pensez-vous que les jeunes comme vous jouent dans la lutte contre l'occupant ?

J- Les jeunes sont cruciaux. Nous sommes les futurs dirigeants de cette nation. Nous avons le pouvoir de façonner l'avenir de la France. Mais nous avons aussi un énorme fardeau à porter. Nous devons prendre le relais de ceux qui ont déjà tant lutté pour la liberté et continuer le combat à leur place. C'est un immense privilège et une responsabilité énorme. J'espère que nous serons à la hauteur.

E- Comment se passent les relations entre les différents groupes de la Résistance ?

J- C'est difficile... La Résistance est fragmentée en de nombreux groupes et factions différentes. Chacun a ses propres objectifs et méthodes. Les relations entre groupes peuvent donc être difficiles, même si tout le monde a le même ennemi en tête. Il y a des moments d'incompréhension et de concurrence, mais il y a aussi des moments de coopération et de solidarité. Finalement, nous sommes tous dans le même camp.

E- Y a-t-il plus de coopération ou de rivalités ?

J- Je dirais qu'il y en a à peu près autant. Il y a des moments de coopération, lorsque des groupes de résistants se regroupent pour mener des opérations conjointes ou pour aider les uns les autres. Mais il y a également des moments de compétition, lorsque chaque groupe souhaite être celui qui obtient les meilleurs résultats ou reçoit le plus de reconnaissance. La tension est toujours présente, mais la plupart des groupes de résistance savent quand mettre de côté leurs différends pour le bien commun.

E- Qu'est-ce qui vous a donné la force de continuer, même dans les moments les plus difficiles ?

J- Je dirai que c'était l'idée de faire ce qui est juste. Au fond de moi, je savais que ce que je faisais était important, même si c'était dangereux. Je voulais pouvoir regarder en arrière et me sentir fier de ne pas avoir simplement courbé l'échine face à l'injustice. La peur, la trahison, la solitude... tout cela était plus facile à supporter en sachant pourquoi je me battais.

E- Pour changer un peu le sujet des questions, de quoi Jean a-t-il peur actuellement ?

(Jean soupire légèrement)

J- Eh bien, je dois avouer que je crains toujours pour la sécurité de ma famille. Même maintenant, avec la guerre qui est terminée, il reste encore beaucoup de danger. Les collaborateurs, les nazis encore en liberté, les espions... Tout peut encore arriver. Et en plus de ça, le climat politique en France est très instable. Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve. Parfois, j'ai peur d'être incapable de protéger ceux que j'aime.

E- Et pour finir, si vous pouviez envoyer un message au reste du monde, que leur diriez-vous au sujet de la France occupée ?

(La voix de Jean tremble légèrement)

J- S'il vous plaît, ne nous oubliez pas. N'oubliez pas ce qu'a enduré notre pays. Nous avons lutté pour notre liberté, nous avons souffert pour notre patrie, nous avons sacrifié tout ce que nous avions pour sauver notre culture. Nous méritons votre respect, votre soutien et votre admiration. Ne laissez pas l'histoire effacer le souvenir de ce qui est arrivé ici.

  



Maintenant, après la premiere interview, nous irons voir sur Perplexity pour qu'elle nous corrige ou nous donne plus d'informations sur la période de notre personnage et qu'elle nous donne ainsi une interview beaucoup plus véridique.




DEUXIÈME INTERVIEW

E- Bonjour Jean, j'ai récemment fait des recherches sur votre vie et j'aimerais faire une petite interview avec vous pour faire connaître votre histoire à un plus grand nombre de personnes.

J- Je veux bien mais j'ai deux questions important et deux règles a vous rappeler: Je resterais anonyme. Tout ce que ma famille, ma femme ou mes enfants ignore c'est mieux!
N'oubliez pas de préciser que je restes anonyme. Ensuites les questions?


E- Bien sûr, pas de problème. Avant la guerre, vous étiez libraire à Lyon. Comment décririez-vous votre vie quotidienne avant l'Occupation ?

J- Bien, Lyon a été épargné par la crise donc l'entreprise de mon père marchait bien. Ma mère était au foyer. Je vivais avec eux dans une rue calme.
Je ne travaillais évidemment pas le dimanche. Parfois, je restais chez moi à lire d'anciens auteurs que j'aimais depuis mon adolescence. Avec nos moyens financiers, on vivait confortablement et sans se priver.

E- Qu'est-ce qui vous a poussé à rejoindre la Résistance ?

J- Ma mère était la résistante de la famille. J'ai grandit avec sa passion pour la liberté du pays et le combat contre les allemands. Donc j'ai très vite été conscient de la situation. A mes onze ans, je m'intéressais a la politique, l'histoire, et je lisais beaucoup. Je voulais agir pour la liberté tôt mais ma mère m'obligeais à aller en école. Elle pensait que j'étais trop jeune.


E- Quelles ont été vos principales préoccupations pendant cette période de résistance ?

J- Le plus important etait d'arrêter les exactions ennemis autant en territoire contrôlé que dans la zone libre.
Ensuite, c'etait de protéger et de nourrire ceux qui en avait besoin. J'en ai vu des gens affamé et affaibli par le manque de nourriture.


E- Pouvez-vous nous raconter un moment où votre travail de faussaire a permis de sauver des vies ?

J- Je me souviens d'un vieil homme qui venait assez régulièrement pour des faux papiers. Il était juif et vivait déguisé en fermier et sans famille. 
Je lui avais fourni documents d'identité et papiers de travail.
Il avait rejoint La ferme de mon oncle qui servait de refuge pour des hommes et femmes juives.
A la libération, il avait retrouvé des enfants et la petite fille qu'il croyait morte.

E- Quel rôle pensez-vous que les jeunes comme vous jouent dans la lutte contre l'occupant ?

J- Un rôle important, les jeunes sont un atout dans la guerre. Nous avons la fougue dans le sang et il n'y a rien a perdre en nous, nous sommes le futur.
Il y a peu de jeunes mais nous sommes une force a ne pas ignorer.

E- Comment se passent les relations entre les différents groupes de la Résistance ?

J- Les groupes collaborent régulièrement. On échange des ressources. L'important c'est le but commun, l'action est un deuxième objectif.
Mais il y a des chefs, des chefs de groupe qui n'aiment pas collaborer, qui veulent prendre tout le crédit, qui ne pensent pas comme on ne pense. Du coup les échanges de ressources sont réduits.

E- Qu'est-ce qui vous a donné la force de continuer, même dans les moments les plus difficiles ?

J- Je suppose que c'était la liberté de notre pays, la liberté des otages juifs, la liberté de tous. Les nazis étaient horribles, on avait besoin de les vaincres a tout prix.
Et surtout ma famille, ma femme, mes enfants. Je me battais pour que ce soit un monde meilleur pour eux.

E- Pour changer un peu le sujet des questions, de quoi Jean a-t-il peur actuellement ?

J- Ma santé mentale je dirais. Je n'arrête pas de revivre ces évenments a tout moment. Je suis stressé, j'ai une tension que je ne contrôle plus vraiment.
J'ai également peur de la mort. A cause des horreurs que j'ai vu...

E- Et pour finir, si vous pouviez envoyer un message au reste du monde, que leur diriez-vous au sujet de la France occupée ?

J- On n'est pas des perdants, jamais. Nous avons de la dignité, on veut que le gouvernement légitime soit reconnu. On a un pays, une histoire, on a la fierté. La vie est dure mais on est pas les laissés de Gaulle !
On veut la liberté et l'honneur. La démocratie, la France !

INTERVIEW FINAL

E- Bonjour Jean, j'ai récemment fait des recherches sur votre vie et j'aimerais faire une petite interview avec vous pour faire connaître votre histoire à un plus grand nombre de personnes.

J- Je veux bien mais j'ai deux questions important et deux règles a vous rappeler: Je resterais anonyme. Tout ce que ma famille, ma femme ou mes enfants ignore c'est mieux!
N'oubliez pas de préciser que je restes anonyme. Ensuites les questions?

E- Bien sûr, pas de problème. Jean, avant la guerre, vous étiez libraire à Lyon. Comment décririez-vous votre vie quotidienne avant l'Occupation ?

J- C'était une vie simple et paisible. J'aimais mon travail, j'adorais les livres. J'étais proche de ma famille et de mes amis. Ça fait étrange de penser aux bons moments d'avant la guerre maintenant que j'y repense... C'était une vie normale.

E- Qu'est-ce qui vous a poussé à rejoindre la Résistance ?

J- Ma mère était la résistante de la famille. J'ai grandit avec sa passion pour la liberté du pays et le combat contre les allemands. Donc j'ai très vite été conscient de la situation. A mes onze ans, je m'intéressais a la politique, l'histoire, et je lisais beaucoup. Je voulais agir pour la liberté tôt mais ma mère m'obligeais à aller en école. Elle pensait que j'étais trop jeune.

E- Quelles ont été vos principales préoccupations pendant cette période de résistance ?

J- Ma préoccupation première a toujours été de protéger mes proches. J'étais terrifié à l'idée que quelque chose leur arrive à cause de mon travail clandestin. De plus, je devais constamment surveiller mes propres arrières, pour ne pas me faire capturer par les nazis. Je craignais aussi de me tromper et de mettre des vies innocentes en danger. C'était un fardeau immense à porter.

E- Pouvez-vous nous raconter un moment où votre travail de faussaire a permis de sauver des vies ?

J- Je me souviens d'un vieil homme qui venait assez régulièrement pour des faux papiers. Il était juif et vivait déguisé en fermier et sans famille. 
Je lui avais fourni documents d'identité et papiers de travail.
Il avait rejoint La ferme de mon oncle qui servait de refuge pour des hommes et femmes juives.
A la libération, il avait retrouvé des enfants et la petite fille qu'il croyait morte.

E- Comment se passent les relations entre les différents groupes de la Résistance ?

J- Les groupes collaborent régulièrement. On échange des ressources. L'important c'est le but commun, l'action est un deuxième objectif.
Mais il y a des chefs, des chefs de groupe qui n'aiment pas collaborer, qui veulent prendre tout le crédit, qui ne pensent pas comme on ne pense. Du coup les échanges de ressources sont réduits.

E- Qu'est-ce qui vous a donné la force de continuer, même dans les moments les plus difficiles ?

J- Je dirai que c'était l'idée de faire ce qui est juste. Au fond de moi, je savais que ce que je faisais était important, même si c'était dangereux. Je voulais pouvoir regarder en arrière et me sentir fier de ne pas avoir simplement courbé l'échine face à l'injustice. La peur, la trahison, la solitude... tout cela était plus facile à supporter en sachant pourquoi je me battais.

E- Pour changer un peu le sujet des questions, de quoi Jean a-t-il peur actuellement ?

J- Ma santé mentale je dirais. Je n'arrête pas de revivre ces évenments a tout moment. Je suis stressé, j'ai une tension que je ne contrôle plus vraiment.
J'ai également peur de la mort. A cause des horreurs que j'ai vu...


E- Et pour finir, si vous pouviez envoyer un message au reste du monde, que leur diriez-vous au sujet de la France occupée ?

(La voix de Jean tremble légèrement)

J- S'il vous plaît, ne nous oubliez pas. N'oubliez pas ce qu'a enduré notre pays. Nous avons lutté pour notre liberté, nous avons souffert pour notre patrie, nous avons sacrifié tout ce que nous avions pour sauver notre culture. Nous méritons votre respect, votre soutien et votre admiration. Ne laissez pas l'histoire effacer le souvenir de ce qui est arrivé ici.



CONCLUSION

Après avoir recueilli des informations sur notre personnage fictif, je suis arrivé à la conclusion qu'il devait être un personnage beaucoup plus introverti et anonyme, car il passait beaucoup de temps à se cacher.
Pour cette raison, j'ai modifié le profil de notre personnage, uniquement dans l'aspect de sa personnalité, puisque le reste est très bien travaillé.

Après avoir réalisé les deux interviews, j'ai constaté une différence majeure dans la manière dont Jean raconte son histoire, puisque dès le premier message, on peut voir qu'il demande l'anonymat en raison des représailles auxquelles il pourrait être confronté. Et non seulement au début, mais aussi vers la fin, avec la question la plus personnelle de l'entretien, dans laquelle je lui demande quelle est sa plus grande peur, et il répond par sa santé mentale. Après avoir vu les deux questions, cette dernière est la plus juste car elle montre un personnage adulte et fidèle à l'époque des horreurs qu'il a vécues.

J'ai voulu garder les mêmes questions car j'ai vu qu'elles abordaient tous les points à discuter et, surtout, pour voir plus clairement la différence après avoir modifié le personnage.

Cela donne lieu à une interview dans laquelle le personnage mélange ses plus grandes peurs, le passé infernal qu'il a vécu et la grande passion qu'il a éprouvée à faire ce qu'il a fait.






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